Photos Caterham page 1    
    PRESENTATION CATERHAM SV SUPER LIGHT R 300
   
 

 

Chez Jack
La Bleue
13 pouces
Rover Xpoxer
Au Mans
Tableau de bord R
Père Fils & Pote
Les deux soeurs
Au combat !
Photo Fabrice Gauvin
4 / 2 / 1
Dunlop
Le Vexin
Petite révision
La bleue en Vexin
La bleue en Bourgogne
Logo Caterham
La bleue en saute vent
Déco originale
 


Voilà qu’un soir Môssieur Jack m'appelle.

« Dis donc, tu devrais venir à l’atelier, j’ai un engin qui va te plaire…»

Je lui pose trois questions, je contacte mon "banquier", il me fallait un peu (beaucoup) plus de monnaie et avant même d’avoir vu l’auto je lui dis : « Je la prends ! »

Dans cette passion il faut tirer très vite! Les belles Seven se vendent en quelques jours :

J'ai vendu ma numéro 7 en 2 jours sans annonce et j’ai acheté la Stroumphette sans l'avoir vu car j’ai une confiance absolue en Jack !

L’occasion d’acquérir un SV en France en 2005 ne pouvait être loupée et le fait qu'elle soit une super light tenait du miracle !

L’engin est une SV SLR 300, numéro partiel de châssis: SDKLDK5R3300XXXXX .

Le 5 pour SV (Châssis large), le R3 pour R (une vraie R, miam miam)
Elle est full option et dans cette configuration elle pèse 550 kilos à vide. A sa sortie en 2004, le saut de vent pour SV n’existait pas, elle est donc équipée d'un pare brise.

Elle comprend de base :
Le Xpower Rover 165CV VVC EU3, un embrayage AP racing renforcé, un châssis léger SV de marque Arch plus large de 15cm, plus long de 12cm, un quick release et son
volant momo, un black pack (toutes les tôles d’aluminium sont époxiées noires sauf l'intérieur du compartiment moteur), des ailes avant en carbone, des roues légères à 10 batons de 15 pouces chaussées de pneus Avon CR500 (35% plus léger qu’un yokohama), des amortisseurs Blinstein avec coupelles de réglage, un watts linkage relié au pot Dedion, la boite 6 Caterham, un centrifugeur d'huile dit Appolo tank, un arceau FIA, des harnais 4 points, des gros freins et bien sûr pas de moquette et pas de chauffage.

Elle possède les options suivantes :
Une peinture non métallisée non vernis
(poids oblige) de Ducato, un weather équipement (capote, portes, essuie-glace, lave glace), des accoudoirs cuirs, un bouton start, une instrumentation Stack avec son faisceau électrique spécifique et les sondes VDO associées (O panne, là franchement c’est du super matos, tout est au degré près, tout est sous alarme, tout est enregistré !), un Sure shift light II avec enregistreur paramétrable sous le tableau de bord (mémorisation de tous les incidents), un pont auto bloquant, un master switch avec résistance de décharge, des blindages en aluminium nid d’abeille sur le plancher conducteur, au dessous et à l'arrière du réservoir, un sac capote, un tonneau cover, des seuils de porte en carbone, des élargisseurs de voie (2 x 2.5 cm) et une sellerie cuir.

L’engin est donc complet et le prix du neuf est bien sur en relation, hors frais de réception : 55162€ (Tarif 2005)

C’est la voiture personnelle de Monsieur Hoffman, c' est le plus important concessionnaire de seven en Allemagne. Personnage classé en course, ce gars est un enragé, il a eu les premières SV sur le continent et maintenant il doit vite vendre la sienne car un monstre arrive : la CSR.

Il lui faut de la place et je suis là au bon moment, merci Jack. Pour à peine plus cher qu'un beau VVC y compris les démarches pour obtenir la carte grise, j'acquière la Bleue, elle a 7 mois et 4400 kms.

Bien sur Hoffman n’a pas reçu sa CSR aussi vite que prévu, hi hi, même lui c’est fait avoir par les Britons.

Il existe à ce jour en France quelques SV Arch en conduite à gauche :
2 SVR300, 3 SV Road sport Xpower, 2 SV Hayabusa (Canada) et au moins 2 SV 1600, toutes réceptionnées à titre isolée car aucune n'est venue de France, autant dire que cette SV SLR est une rareté! Elle est présentée sur quelques pages dans l'ouvrage "Seven passion II" d'Emmanuel Joucla et Rémi Nicolao.

De plus et malheureusement, le châssis des SV récentes, fabriqué par Caged, est de qualité inférieure : époxy moins solide, tôles d'aluminium moins épaisses, pas de rivets renforcés sur les fonds, finition en baisse, cette SLR a donc tout pour elle.

Pour la petite histoire, la deuxième SV SLR 300 est 100% identique à la première. C’est l’auto du meilleur ami de Monsieur Hoffmann qui a voulu la même auto que son pote. Les deux autos sont rentrées en France et elles y sont toujours pour la plus grande joie de leur propriétaire. La Stroumphette a donc une sœur jumelle !

Ce que j'ai ajouté depuis :

Développement moteur dans le respect de la Norme E.U.3, une batterie gel, un volant moteur allégé à 3 kilos, des amortisseurs Nitrons, de la visserie titane, un réservoir renforcé, des supports moteur renforcés, des jantes 8 batons de 13 pouces et pneus CR500 175/205, un répartiteur de freinage, un pédalier sur mesure, une commande de boite modifiée, des sièges bacquets et un allègement maxi de l'auto pour obtenir 536 kilos avec les portes et le pare brise !

Que dire de l’auto :

Le caractère joueur à basse vitesse s’efface sur le SV. On le retrouve vite, pas à 70 mais plutôt à 100 km/h…Sur cette super light, les sensations sont très proches de celles d'un petit châssis. Cela est dû au très faible poids et aux roues de 13 pouces.

Le châssis est rigide et le travail des amortisseurs Nitrons est fin et efficace ; voilà c’est ça, c’est une auto efficace. Sur route bosselée, elle ne bouge pas, les roues dansent de droite et de gauche mais le châssis ne bouge pas d’un poil.

Elle est très basse, c’est beau, mais réglée idéalement : le carter est à 5.5 cm du sol ! Trop peu pour rouler vite sur les routes de Bourgogne ! Il faut donc préférer un bon 6.5 cm qui permet de sauver le carter moteur.

Cette auto est un pur régal sur circuit, c’est une auto très homogène et c’est ce qu’il faut à une Caterham, rester homogène.

Le VVC en version 165CV, couplé à la boite 6 est un moulin fantastique. Il propulse l’engin comme une balle. Les montées en régime sont délirantes et le rupteur à 7400 tours a besoin d’être signalé par les diodes du shift light pour ne pas être atteint à tous les coups jusqu’au 4ème rapport.

Les 180 km/h réels sont atteints très rapidement, c’est donc suffisant pour la plupart des circuits. Mais l’auto est si efficace que l’on en a jamais assez ! Jusqu’à 200CV, aucune modification n’est nécessaire à cette fusée. La vitesse de pointe est 214 km/h au rupteur.

La motricité est garantie par le pont autobloquant qui est indispensable dans les petites courbes pour une config d’origine assez rigide. Tout passe au sol. Le 0 à 100 est absorbé en moins de 5 secondes, à tel point que cela me colle des vertiges lors d'un freinage suivi d'une relance !

Les CR500 en 13 pouces sont parfaits, ils tiennent de 8000 à 3500 kms suivant la conduite.

Le SVR est particulièrement impressionnant dans les grandes paraboliques et il est d’une facilité déconcertante au freinage. C’est une auto facile à piloter à condition de connaître deux particularités :

- Sa largeur et le LSD font qu’elle ne supporte pas l’oubli d’un transfert de masse pour tourner sec. Elle est moins joueuse que le petit châssis et si le transfert n’est pas opérationnel elle peut tirer droit un peu comme un HPC équipé d’un LSD.

- Comme elle freine TRES fort, elle est très sensible au blocage de pont. Le talon pointe est obligatoire pour aller vite sinon la sanction est immédiate. C’est d’autant plus sensible que le VVC repasse en mode couple en dessous de 5000 tours.

Autrement dit, c’est une auto virile, qui aime les claques et qui rappelle qu’elle préfère être secouée que jouer les belles.

Le réservoir contient 42 litres soit 10 de plus que le petit châssis, avec une conso inférieure à 10 litres sur route et 16 litres sur circuit ce qui est très appréciable !

Le coffre permet de ranger un casque, la capote, deux petits sacs de sport, plus deux ou trois bricoles ! Incroyable Chapman doit se retourner dans sa tombe…

Pour la balade, les 7 cm en plus sur chaque siège sont très appréciables. Le fait qu’elle donne l’impression d’aller moins vite est très apprécié de nos compagnes, elles sont moins effrayées que dans le petit châssis. Pour les baptèmes sur piste c’est aussi fort sympathique !

Mais tout à une fin et la coquine a changé de famille, Snif.
Voilà ce que son nouveau Maître m'a écrit sur cette auto :

Niveau sensation, je ressens la même chose que toi quand tu es passé du 1600 au R300. "Démoniaque", "en confiance", "double personnalité", aussi facile, souple et silencieux (tout est relatif) à conduire en ville, que rageant, explosif, dans les tours en mode attaque.

L'auto permet de rouler sur le couple en promenade et d'attaquer en pouvant compter, qu'à chaque changement de rapport, le dos restera bien calé au fond du siège. Sur les freinages appuyés, nous sommes contents que les 2 harnais viennent retenir nos bustes avant que nos visages heurtent violemment le tableau de bord.

Après quelques milliers de kilomètres à son volant, je commence à me surprendre à jouer gentiment avec l'autobloquant. La boîte 6 est un régal de précision qui assure des reprises à n'importe quel régime et sur n'importe quel rapport.

Quand, malgré les performances déjà impressionantes du 1600K boîte 5, nous parvenions à dépasser un vehicule, le R300 à boîte 6 permettra d'en doubler 2 en toute sérénité. Une différence flagrante avec mes anciens 1600K, c'est le sentiment que les obstacles (ou autres véhicules) nous sautent dessus quand on va chercher les tours et qu'on commence à allumer les shifts light.

A propos de ces dernières, j'avoue que, dans un premier temps, je pensais qu'il s'agissait d'un artifice à classer dans la catégorie gadget. En réalité, pas du tout. Il faut bien convenir que les leds ne commencent à s'allumer que lorsqu'on monte dans les tours. Alors, l'attention se porte plus sérieusement sur la route que sur la seule aiguille du compte-tours. Le rappel lumineux des leds sautant aux yeux est donc particulièrement utile en complément du bruit du moteur.

AAAAAAh, ce bruit de moteur et/ou d'échappement. Là encore, double personnalité : calme, un peu rauque et tout en velouté à bas régime, puis rageur, explosif, dans les tours. Le tout complété par le bruit d'ouverture et de fermeture du papillon d'admission de 52, c'est un régal.

La largeur du châssis SV offre un confort accru en promenade : + 7 cm aux coudes donne une aisance intérieure très agréable, ne serait-ce que pour se mouvoir ou attacher les ceintures ou harnais. Mais le châssis large c'est aussi une stabilité déconcertante sur route. Il faut dire que les amortisseurs réglables Nitrons s'adaptent aux souhaits du conducteur. Je n'ai pas encore essayé les modes plus sportifs mais ça viendra sous peu.

Conclusion : cette auto souffre d'un syndrôme de double personnalité... Et je ne m'en lasse pas. Il me faudra beaucoup de temps pour appréhender toutes ses qualités, toutes ses capacités, comptant, au contraire, largement sur ses origines anglaises pour me faire valoir ses mauvais côtés et ses caprices, encore qu'à ce jour, elle reste très discrète sur le sujet, ce qui finit de me combler.

 

 
Photo DudJack
Machine de show
Prachex, StephCat et la Bleue
Amortisseurs Nitron
La Lounge
Pédalier sur mesure
Lesté par Jérome
Volant moteur 3.16 kilos
Le garage est plein.
Mécanisme VVC
La Salle blanche
Fiabilisation faisceau électrique
A l'atelier
Au Mans
Sortie de piste, Merci Fanch !
La Brouette
Photo Thom à Magny cours
Trappe aviation
La bleue en saute vent
 
     
INDA 08/10